par Carina Ramon
02 novembre 2011 - 17h22

Transformers 3, la face cachée de la Lune

VO
Transformers : Dark of the Moon
année
2011
Réalisateur
InterprètesShia LaBeouf, Rosie Huntington-Whiteley, Patrick Dempsey, Josh Duhamel, Tyrese Gibson, John Turturro, John Malkovich, Frances McDormand
éditeur
genre
notes
critique
7
10
label
A

Les Decepticons ne sont toujours pas morts. Et maintenant que les Autobots collaborent avec les humains au grand jour, leur machiavélisme n'a plus de limite. Cette fois, grâce à une sombre histoire d'arche et de piliers perdus, leur plan prévoit purement et simplement « d'aspirer » leur monde pour le greffer sur notre planète. Rien que ça.

Heureusement, Sam (Shia LaBeouf, de plus en plus à l'aise dans son rôle d'antihéros au bord de la crise de nerfs), sa nouvelle fiancée (Rosie Huntington‑Whiteley, petite Cameron Diaz en puissance) et ses potes les Autobots vont s'allier une fois de plus à l'armée pour contrer la menace ennemie qui a pris naissance dans les sous‑sols de Tchernobyl avant de venir s'abattre sur les gratte‑ciel de New York.

Dans la continuité des deux précédents opus pour la débauche de moyens impressionnants au service d'une histoire sans fin (voir Transformers, Transformers 2, la revanche), Transformers 3, la face cachée de la Lune instaure cette fois une petite nouveauté en incrustant à un scénario acadabrantesque des images réelles de la conquête spatiale, avec reconstitution Seventies à souhait et détournement des premiers pas de l'homme sur la Lune. Un mélange des genres plutôt bien vu qui a pour but de nous dévoiler les « vraies » raisons cachées des voyages dans l'espace, censées justifier ce qui s'apprête à nous être montré plus de deux heures durant…

Passé cet effet amusant et assez déboussolant de vraies/fausses révélations (avec apparition du vrai Buzz Aldrin à la clé), le film embraie gentiment sur la partie comédie (plutôt hilarante, il faut l'avouer), avant de changer de braquet une dernière fois et de livrer sa séquence la plus attendue (dans tous les sens du terme), soit la confrontation Decepticons Vs Autobots dans un grand fracas de tôle froissée.

Impressionnante visuellement, cette dernière partie est aussi celle que nous aurions aimée voir raccourcie d'une bonne vingtaine de minutes. Toujours en plein trauma post‑11 septembre, Michael Bay lance ses troupes armées à l'assaut de buildings cassés en deux, bombardés par des ennemis venus du ciel. L'image que l'on retiendra : ces jumpers sautant des immeubles pour, cette fois, surprendre l'adversaire dans son élément…

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Transformers : Dark of the Moon
Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
02/11/2011
image
1 BD-50 + 1 DVD-9, 154', toutes zones
2.35
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Anglais Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Digital 2.0
Anglais Audiodesciption
Espagnol Dolby Digital 5.1
Portugais Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, espagnol, portugais
10
10
image
Il y a des films dont on se souvient pour leur empreinte visuelle, des films charnières qui ont fait grimper d'un cran, pour leur réalisme ou leurs innovations, les technologies dédiées aux effets spéciaux numériques. Transformers 3, la face cachée de la Lune, après Terminator 2, Jurassic Park, Matrix et Avatar, fait partie de ceux‑là. Les CGI (Computer Generated Imagery) atteignent ici un niveau inédit complètement bluffant, capables de proposer des images époustouflantes de courses‑poursuites entre Transformers sur une autoroute pleine de monde (une des voitures se déploie dans le feu de l'action en Autobot gigantesque pour rattraper le jeune Sam Witwicky à la volée dans les airs, avant de continuer sa route à fond la caisse sur quatre roues, et tout cela en 4 secondes à peine !), ou encore des scènes épiques de batailles entre Autobots et Decepticons chorégraphiées comme dans Matrix. Tout cela est parfaitement intégré aux images réelles et l'effet loupe de la HD, mettant d'ordinaire en valeur les moindres défauts ou effets plus grossiers, ne révèle ici rien d'autre que des pixels taillés au cordeau. Autrement dit, Transformers 3 fait preuve d'une maîtrise technique encore impensable il y a deux ou trois ans. Et Michael Bay, en mogul de la production US passé maître ES blockbusters ébouriffants, nous livre le tout sur une copie contrastée à souhait, boostée aux noirs et dotée d'une série assez incroyable de plans pas piqués des hannetons avec, en vrac, des vues dessus/dessous inédites d'un même sujet, des caméras subjectives de jumpers de l'armée en pleine plongée dans le vide, des gratte‑ciel à moitié écroulés avec grappes d'humains qui se trimballe un peu partout et évidemment des robots tous plus impressionnants les uns que les autres, chacun caractérisés par d'infimes détails qui suffisent à les reconnaître (une barbichette, une cape, etc.). Sans oublier une débauche de transformations voitures/robots qui ravira tous les garçons, de 7 à 77 ans. Avec un débit en pointe au-delà des 34 Mbps, il faudrait être fou pour ne pas apprécier le spectacle.
10
10
son
Voyage aux pays des graves garanti. En VO Dolby TrueHD 7.1 s'entend. Non pas que la piste Dolby Digital soit de piètre qualité (elle est même plutôt du genre énervé), mais la présence (on atteint les 6 Mbps !), les vibrations, l'aération et l'ampleur de la piste originale HD 7.1 collent à 100% à ce qui se passe à l'écran. Avec de tels effets spéciaux et séquences d'action, le son ne pouvait pas être à la traine… Résultat : ça dépote, ça couine, ça grince et ça crie dans tous les coins, avec salves d'effets latéraux et surround, va‑et‑vient avant/arrière et créations sonores débridées. Un déchaînement sonore qui n'a rien de raffiné, mais après tout, on n'était pas venu pour ça.
2
10
bonus
- DVD du film
On ne pouvait pas faire plus direct et concis.
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