Transformers
Le choc des titans.
Au Moyen-Orient, une base militaire américaine est pulvérisée par un hélicoptère mi-robot mi-guerrier. Au même moment, en Californie, un ado découvre que sa première voiture a d'étranges capacités. Derrière tout cela, deux clans de Transformers que tout oppose : les Autobots contre les Decepticons. La guerre sera sans merci.
Aux manettes de ce méga-blockbuster, celui à qui l’on doit Bad Boys, The Rock, Pearl Harbor ou Armageddon, alias Michael Bay. Féru d’action et de technologie, le cinéaste producteur, connu pour ses réalisations musclées gavées d’effets spéciaux comme le bœuf aux hormones, a tout d’abord refusé ce film où de gros camions fluo mutent en robots fous. Mais devant l’engouement de Steven Spielberg pour le projet (grand collectionneur de figurines Transformers devant l’éternel), il revoit sa position et s’engage dans l’aventure.
Bien lui en prend. Dès le début de son exploitation au cinéma, Transformers atteint les sommets du box-office. Entièrement dédié au spectaculaire et à l’action, le film est une véritable démonstration tant visuelle que sonore. Prévenez les voisins, fermez les volets, montez les watts, ça va dépoter !
C’est manichéen à mort mais ça castagne dans tous les sens. La dernière demi-heure, compilation ininterrompue de combats et de pétarades, est d’ailleurs l’un des plus impressionnants shows pyrotechniques jamais vus au cinéma. On regrette malgré tout que le scénario soit si basique et les personnages si peu fouillés. Reste le spectacle visuel absolument ahurissant. Les enfants vont adorer. À voir !