Thomas Crown
Thomas Crown est un éternel séducteur qui a le goût du jeu et du risque. Financier de renom, businessman réputé, collectionneur de tableaux et de jolies femmes, il possède un sang‑froid à toute épreuve. Solitaire et méfiant, Thomas Crown prépare surtout en secret le vol d’une toile de Monet d’une valeur inestimable. Une séduisante experte, dépêchée par l’assureur du musée, se lance alors sur les traces de cet élégant voleur…
Remake du film de Norman Jewison réalisé en 1968 avec Steve McQueen et Faye Dunaway (elle joue dans cette version le rôle du psy), ce Thomas Crown possède une esthétique léchée qui rappelle inévitablement celle de l’univers de 007. C’est d’ailleurs sous l’impulsion de Pierce Brosnan lui‑même et de sa société de production, qu’est née l’idée de cette « nouvelle interprétation » de l’œuvre originale.
Une version qui oscille entre le défilé de mode et le guide touristique cinq étoiles. Des tenues d’une classe incroyable aux décors luxueux en passant par les escapades au bord de lagons aux eaux turquoises, Thomas Crown est un bijou visuel, même dix ans après sa sortie. Dynamisé par quelques belles scènes d’action (les deux cambriolages), des « dénudés » de Rene Russo, deux ou trois séquences délicieusement romantiques et une bande originale omniprésente signée Bill Conti, le film de John McTiernan n’a pas à rougir de la comparaison avec la version de 1968.