The Veil
Trente ans auparavant, Sarah Hope (Lily Rabe), 5 ans, fut retrouvée au milieu des membres d’une secte qui s’étaient donné la mort. Une équipe de documentaristes vient à sa rencontre et lui propose de retourner sur les lieux de la tragédie. Ils seront confrontés à d’étranges phénomènes…
Un titre qui fixe d’emblée la frontière entre la réalité et le paranormal, un casting séduisant, Jessica Alba en mode réalisatrice underground et un sujet autour d’un gourou particulièrement atteint qui ne manquait pas de potentiel… Néanmoins, une fois passée la séquence introductive (moment du prêche et du suicide collectif), le retour sur les lieux du trauma ne convainc qu’à moitié.
Dans une maison glauque qui puise son aura maléfique dans de vieux enregistrements, les clichés de l’exaltation sectaire tournent en boucle sous le regard azimuté du groupe, avant que ces flashbacks sur bobines ne les vampirisent au compte‑goutte. Sarah, l’unique rescapée de la tuerie, n’incarne pas plus un témoin oculaire que la résurgence d’une malédiction intrinsèque. Une héroïne duelle qui aurait gagné à être développée, à l’instar du scénario, plutôt léger.