The Skeptic
Après le décès de sa tante, Bryan Becket (Tim Daly) hérite de la demeure familiale. L’homme mûr est un avocat sûr de lui, pragmatique et incrédule. Il n’est donc pas très impressionné lorsqu’il entend des bruits suspects provenant d’un endroit bien particulier de l’inquiétante maison. Néanmoins, les murmures et les visions fantomatiques insistants ébranlent subitement ses certitudes. Bryan va alors tenter de sonder le mystère de ces événements paranormaux en compagnie de la jolie Zoe Saldana (Avatar, The Losers).
D’emblée, le réalisateur Tennyson Bardwell prend le temps d’explorer l’aura malsaine et horrifique qui entoure la maison. Ici, le temps humain s’est définitivement immobilisé au profit d’un huis clos similaire à celui d'une trappe. Dans The Skeptic, tous les clichés, pourtant maintes fois rebattus depuis La maison du Diable de Robert Wise (1960), fonctionnent avec efficacité : de la porte qui grince à la cave obscure, remplie de bibelots issus d’un passé traumatique.
Peu à peu, l’épouvante pure s’estompe avec l’immersion introspective du héros. Les liens entre l’horreur et ses démons enracinés dans son enfance sont toujours ténus, nourrissant ainsi l’ambivalence permanente du personnage.