The Signal
En pleine nuit, une jeune femme, Mya (Anessa Ramsey), rentre chez elle et voit son mari massacrer un de leurs amis sans raison apparente. Paniquée, elle se réfugie chez sa voisine mais réalise qu’il s’agit d’une folie meurtrière généralisée. Des couloirs ténébreux de son immeuble à la ville entière de Terminus, tous les habitants, à très peu d’exceptions près, semblent frappés d’une démence mystérieuse. Les ondes émises par la télévision, la radio ou le téléphone seraient à l’origine de cette hystérie collective. La jeune femme tente alors d’échapper au fléau qui ronge la ville, tandis que son mari aliéné et son amant sain d’esprit se mettent tous deux à sa recherche.
Entre The Crazies (Romero, 1973) et L’invasion des profanateurs (Kaufman, 1978), The Signal formule une critique réussie sur l’addiction collective aux supports technologiques et ses conséquences désastreuses engendrées au sein de notre rapport à l’autre.
Le film remet aussi au goût du jour les questions que posent les films de George Romero depuis plus de quarante ans : qu’adviendrait-il d’une société bien structurée si un Mal -de quelque origine soit-il- changeait l’ordre établi en une anarchie voisine du chaos total ? Une réussite.