The Sessions
San Francisco, 1988. Paralysé du cou aux orteils depuis une attaque de polio, Mark O'Brien vit en permanence allongé sur un brancard. Ce quadragénaire gagne pourtant sa vie comme journaliste, un travail qu'il réalise dans un « poumon » d'acier à l'intérieur duquel il passe le plus clair de son temps. À la suite du départ d'une aide soignante dont il était amoureux, Mark, confronté à l'angoisse d'une existence dépourvue de plaisir charnel, fait appel aux services de Cheryl, une thérapeute sexuelle qui va l'aider à apprivoiser son corps au cours de relations intimes. Même s'il semble impossible, un sentiment amoureux naît entre eux.
Une comédie romantique entre un paralytique et une assistante sexuelle, voilà qui n'est pas banal. Mis en scène par Ben Lewin, réalisateur de télévision inconnu chez nous, The Sessions parle avant tout d'amour, d'émotion, de respect, de tendresse, et aussi un peu de libido. Il a surtout le mérite de brasser tous ces thèmes délicats avec justesse, sans le moindre pathos ni tabou. Une bonne surprise à laquelle Helen Hunt et William H. Macy (Shameless) apportent tout leur talent.