The Ryan Initiative
Pour nous, Jack Ryan au cinéma restera à jamais associé à Harrison Ford qui, en 1992 et 1994, endossait le rôle de l'agent de la CIA sous la direction de Philip Noyce. Deux thrillers d'espionnage solides adaptés des romans de Tom Clancy dans lesquels Jack Ryan n'avait rien d'un super‑héros. Vingt ans plus tard, les choses ont bien changé.
En 2014, Kenneth Branagh redonnait vie à Jack Ryan, ex‑Marine devenu jeune recrue de la CIA sur le point de convoler avec la délicieuse Cathy (Keira Knightley), bientôt enrôlé par les services secrets afin de déjouer les plans machiavéliques de Viktor Cheverin (Kenneth Branagh), un milliardaire russe n'ayant peur de rien.
Sur un scénario écrit avec des gants de boxe, The Ryan Initiative enchaîne les figures imposées du film d'action : Jack Ryan saute d'un avion à l'autre, court, frappe, dégaine, trépigne et doit composer à la fois avec son mal de dos chronique (stigmate d'une vieille blessure de guerre) et les doutes de sa dulcinée quant à son amour pour lui. Ce qui l'amène à débarquer sans prévenir à Moscou au beau milieu d'une mission. Kidnappée par le vilain Russe et retrouvée grâce à sa bague‑balise, elle permettra au bondissant Jack de sauver la patrie. Un beau pétard mouillé qui ne laisse aucune trace, même subliminale.