The Rental
En week‑end dans une maison isolée, deux jeunes couples sont observés de très près par un homme mystérieux.
À mi‑chemin entre le slasher et le home‑invasion, le premier film de Dave Franco (frère de l’acteur James) réactive quelques poncifs du genre sans les utiliser efficacement pour autant.
Parmi les quatre citadins à la caractérisation paresseuse, Mina (Sheila Vand), dont l’origine étrangère provoque un conflit mâtiné de paranoïa avec le frère du propriétaire de la location. Une piste de départ intéressante compte tenu du contexte actuel aux États‑Unis, mais à des années‑lumière de la proposition de Franco, si tant est qu’il y en ait une.
Mis à part un détournement habile de la sentence puritaine à l’issue de l’acte sexuel (en découvrant les caméras de surveillance, le couple adultérin gagne une longueur d’avance sur le tueur), The Rental multiplie les enjeux inconsistants dans un huis‑clos exploité avec une paresse indigne d’un débutant au cinéma.