The Patriot, le chemin de la liberté
Caroline du Sud. 1776. Le conflit entre les Indépendantistes et les Anglais semble inévitable. Benjamin Martin (Mel Gibson) connaît la guerre et il n’en veut plus. Cet ancien héros des combats entre Français et Indiens n’ignore rien de la violence des affrontements armés. Aujourd’hui veuf, il élève seul ses sept enfants au sein de sa plantation. Mais un jour, son fils (regretté Heath Ledger, éternel Jocker de The Dark Knight), idéaliste et impétueux, croit à l’avenir d’un pays libre pour lequel il faut se battre. Contre l’avis de son père, il s’engage dans le conflit. Lorsque les troupes anglaises arrivent aux portes de la plantation, Benjamin prend les armes à son tour…
The Patriot marque à la fois le retour de Roland Emmerich et de Dean Devlin (son producteur et coscénariste) deux ans après Godzilla, mais aussi celui de Mel Gibson dont le dernier film à l'époque est celui de Wim Wenders, The Million Dollar Hotel (2000).
The Patriot, adapté du livre de Robert Rodat (auteur d’Il faut sauver le soldat Ryan et de L’envolée sauvage), c’est du grand spectacle comme sait le filmer le cinéaste allemand. La critique bien‑pensante, ayant pris le réalisateur en grippe depuis ID4, lui reprochera son manichéisme (indéniable) mais avouons qu’Emmerich n’a pas son pareil pour mettre en scène les batailles, ne nous épargnant aucune des horreurs de la guerre. Même s’il abuse du ralenti et si la morale est lourde à avaler, Emmerich a su insuffler à son film un vent épique et quelques jolies brises d’émotion.