The Night Agent saison 2
En traquant un agent de la CIA accusé d'avoir divulgué des secrets, Peter et Rose se retrouvent dans le viseur d'un trafiquant d'informations et d'un criminel de guerre impitoyables.
La première saison de la série pourtant imaginée par Shawn Ryan (The Shield) était déjà un mauvais copié‑collé de 24 heures chrono (voir The Night Agent saison 1), la seconde saison est une redite sans âme du premier collé‑raté, autant dire que l'on flirte avec le néant le plus total. Tout est mal téléphoné, mal préparé et plus surprenant encore très mal joué (mais qu’est‑il donc arrivé à Amanda Warren ‑The Leftovers‑ qui livre ici une performance complètement à côté de la plaque ?).
The Night Agent saison 2, les heures de visionnage avant tout
Cela dit, on comprend un peu les comédiens. Gabriel Basso et Luciane Buchanan, sa compagne de galère, sont comme leur personnage, respectivement l’agent Peter Sutherland et Rose Larkin, psychologiquement amorphes et ostensiblement sans arrêt en train de se demander ce qu’ils font là, plantés au beau milieu d'une intrigue mal agencée d’une crédibilité proche du zéro absolu.
En réalité, la seule chose qui intéresse la production, ce sont les scènes d’action, d’infiltration et autres courses‑poursuites qui se succèdent à un rythme trépident. À force, on regarde ces personnages s’agiter à l’écran comme des hamsters lancés à toute allure dans une roue géante, sans autre but que celui de faire marcher la machine à compter les heures de visionnage de Netflix. Tout cela est nul et navrant. On zappe.
