The Mortal Instruments : la cité des Ténèbres
De sortie en boîte de nuit pour fêter son anniversaire, Clary (Lily Collins) assiste, impuissante, à un meurtre, alors qu’aucun autre jeune n'a pu distinguer quoique ce soit. Elle réalise qu’elle n’est pas une adolescente ordinaire. Elle a effectivement hérité des pouvoirs surnaturels de sa mère, laquelle vient à son tour d’être enlevée par les forces du Mal. Accompagnée des chasseurs d’ombres, Clary commence ses recherches et plonge dans les entrailles d’un monde qu’elle ne soupçonnait pas.
Adaptation du roman éponyme de Cassandra Clare, The Mortal Instruments : la cité des Ténèbres s’empare de l’efficace (et rentable) machine de guerre pro‑young adult (Y.A). Vampires, loups‑garous, gothiques péroxydés, il y en a pour tous les goûts dans la mesure où ce maelström de fantasy permet une déclinaison à l’infini de conflits manichéens.
En dépit de leur fréquence, les séquences de combat, magistralement orchestrées, forcent l’admiration et la ville de New York, métamorphosée pour l’occasion en un sanctuaire souterrain, reste sans aucun doute l’une des trouvailles les plus séduisantes du film.
Bien sûr, la comparaison avec Twilight est tentante, d’autant plus qu’ici, un tabou plus sinueux supplante l’éternel question de l’interdit sexuel pré‑pubère : l’amour passionné mais incestueux entre Clary et Jace (Jamie Campbell Bower).
La cité des cendres, second opus de la saga en pré‑production (malgré l'étrange flop commercial de son prédécesseur) nous prouvera si oui ou non Mortal Instruments émerge du lot relativement peu avenant des productions Y.A.