The Ministers
« The Ministers » désigne un indice, soit un groupuscule mystérieux auteur d’un livret auquel Céleste, depuis qu’elle a vu son père se faire assassiner sous ses yeux, s’accroche. Ce fut à l’époque l’unique trace laissée par les tueurs.
Treize ans ont passé depuis cet épisode tragique, et Céleste est devenue inspectrice de police. Soudain, une série d’assassinats de trafiquants de drogue et de truands sont perpétrés selon un mode opératoire similaire. Pour Céleste, l’enquête offre enfin l’occasion de retrouver ces assassins qui, depuis son enfance, hantent ses cauchemars. Aidé par Joe (Harvey Keitel), l’ex‑partenaire de son père, elle se lance à leurs trousses.
L’intérêt principal de The Ministers réside moins dans son scénario (un film de double vengeance bien mené mais classique) ou son style (un thriller violent qui n’échappe à aucun des clichés du polar cradingue), que dans la description originale du milieu latino de New York. Mais au‑delà de ces moments presque documentaires sur une réalité que le cinéma américain dévoile rarement, et la présence du couple Harvey Keitel/John Leguizamo, The Ministers ne restera pas dans les annales du genre. Une série B plutôt cheap et bâclée.