The Last Survivors
Après dix ans de sécheresse, Kendal, une jeune femme, espère fuir une vallée désertique en compagnie de son compagnon Dean, malade des reins. Elle recherche une ultime pièce mécanique susceptible de faire décoller l’avion qu’elle a réparé. Mais entre les survivants poussés au désespoir par la soif et les sbires de Carson, un potentat local tentant de s’arroger les dernières réserves d’eau, chaque seconde compte.
The Last Survivors ne ment pas dès ses premières minutes : il s’agit bien d’un survival dans la trajectoire périlleuse d’une jeune survivante et de ceux qu’elle croise après une sécheresse de dix années. Le film a clairement peu de moyens, mais sa mise en scène très soignée et parfois même racée en surprendra plus d’un. On va vite oublier dès lors l’habillage marketing qui vend un pseudo Mad Max du pauvre n’existant que dans l’esprit du concepteur de l’affiche. Économe en dialogue, sec lors des bagarres, très efficace dans la tenue du récit, The Last Survivors est par ailleurs servi par une petite troupe qui fait de gros efforts d’implication pour donner de l’épaisseur aux personnages.
The Last Survivors n’est clairement qu’un pur survival mais ne tombe ni dans le prêche écologique (l’ultra‑sécheresse est surtout un décor) ni dans le signifiant lourdingue ou la violence gratuite. Voilà un film qui remplit son contrat avec élégance sans jamais prendre ses spectateurs pour des andouilles. On a hâte de voir ce que son réalisateur, Thomas Hammock, pourra faire avec un scénario plus touffu et des moyens plus conséquents.