The Last Face
Libéria. Miguel Leon (Javier Bardem), médecin humanitaire, et Wren Petersen (Charlize Theron), directrice d’une ONG, mettent tout en œuvre pour améliorer le quotidien des habitants, victimes de la guerre. Une mission commune qui les rapproche mais peut aussi bien entacher leur histoire d’amour, faute de convergence d’opinions.
Mais qu’allait faire Sean Penn au cœur des villages ravagés d’Afrique de l’Ouest, si son postulat initial ne consistait qu’à dépeindre une romance molle entre deux humanitaires pro‑je t’aime moi non plus ? Quand bien même Leon défend ses valeurs altruistes sur le terrain, il se heurte à une relation complexe avec sa coéquipière, qui finit par reléguer la poudrière libérienne en arrière‑plan. Les dialogues autour de leur idylle problématique suintent l’ennui, d’autant plus que le scénario se serait bien passé de quelques scènes insignifiantes sur l’oreiller.
Le tandem Theron‑Bardem se débat dans ce mélo sinistré mais rien n’y fait, The Last face frise le ratage complet.