par Cédric Melon
28 septembre 2015 - 15h46

The Knick saison 1

année
2015
Réalisateurs
InterprètesClive Owen, Andre Holland, Jeremy Bobb, Juliet Rylance
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

Après Ma vie avec Liberace, un long métrage initialement réalisé pour la télévision et HBO, Steven Soderbergh continue sur sa lancée avec The Knick, une mini‑série médicale en dix épisodes créée par Jack Amiel et Michael Begler.

En 1900 à New York, on suit le parcours de l’équipe médicale de l'hôpital Knickerbocker ‑surnommé The Knick‑ et plus précisément celui du docteur John Thackery (Clive Owen, Les fils de l'homme) qui, après le suicide de son mentor, devient le responsable de l’unité chirurgicale de l'institution.

La série met en scène de manière réaliste des hommes qui tentent sans arrêt de repousser les limites de la médecine à une époque où les antibiotiques n’existent pas encore et où le taux très élevé de mortalité des patients poussait certains médecins dans leurs derniers retranchements (Thackery consomme régulièrement cocaïne et opium).

Écrit par Jack Amiel, qui s’est déjà illustré à l’occasion d’autres séries dans des registres totalement différents (on lui doit un épisode de Malcolm, un autre de X‑Files), le scénario de cette première saison est aussi audacieux que spectaculaire. Il permet au réalisateur de la saga Ocean’s, qui dirige l’intégralité de ces dix épisodes, de sublimer un récit envoûtant (planant ?) et de filmer au plus près des comédiens très inspirés, de Clive Owen, qui tient le rôle‑titre du médecin new‑yorkais John W. Thackery, à Andre Holland (Burn Notice), Juliet Rylance (Sinister), Eve Hewson (Blood Ties) et Jeremy Bobb (Hostages).

Si on ajoute à cela la superbe partition musicale électro de Cliff Martinez (le compositeur de la bande originale du film Drive, collaborateur de Soderbergh sur Solaris et Contagion), en total décalage avec l'époque et le sujet de la série, la première saison de The Knick est un étonnant et violent (les scènes de chirurgie sont très explicites) voyage dans le temps. Clive Owen est tout simplement époustouflant dans la peau d’un médecin drogué et torturé.

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cover
- de 16 ans
Prix : 24,99 €
disponibilité
02/09/2015
image
4 BD-50, 55' x 10, zone B
1.78
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Espagnol DTS 5.1
Allemand DTS 5.1
Portugais DTS 2.0
Tchèque DTS 2.0
sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, espagnol, portugais, néerlandais, tchèque, danois, finnois, norvégien, suédois
10
10
image
Côté décors et qualité de la reconstitution historique, on est sur la droite ligne de Boardwalk Empire de Scorsese. Malgré le coté obscure du propos et de la mise en scène, l'image est belle, belle, belle. Merci la HD, qui permet de se sortir de toutes les situations, même les plus difficiles (éclairage à la bougie, bas‑fonds de Chinatown). Une vraie patte.
8
10
son
Le sound design électro‑planant de Cliff Martinez sied remarquablement à l'atmosphère de début du siècle de la série et aux basques du personnage central, naviguant perpétuellement en eaux troubles. La VO DTS-HD Master Audio 5.1 propose une spatialisation plus aérée de la BO, des basses plus charnues, mais surtout un surcroît de détails, absents en VF. Cela dit, cette dernière est tout à fait probante, tout comme ses doublages. Attention, on sursaute à plusieurs reprises.
2
10
bonus
- Coulisses des épisodes 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 (16')
- Commentaires audio en VO non sous-titrée français sur les épisodes 1, 7 et 10
Des commentaires audio luxuriants mais non sous-titrés en français et des coulisses qui ont plus l'allure de gros trailers promo. Passons.
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