par Jean-Baptiste Thoret
12 mai 2011 - 16h23

The Horseman

année
2008
Réalisateur
InterprètesPeter Marshall, Hannah Levien, Chris Betts, Christopher Sommers
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Venu d’Australie, le pays de Mad Max et de Hitcher, The Horseman se présente comme un énième revenge movie qui ne s’embarrasse guère, ou très peu, de psychologie : ici, un homme (Peter Marshall) vient de perdre sa fille, enrôlée puis assassinée dans le milieu du porno amateur.

Il décide alors de prendre la route, armé d’une haine indéfectible et d’une boîte à outils afin de traquer et de tuer tous ceux qui, de près ou de loin, sont responsables de la mort de sa fille. Au cours de sa croisade, il rencontre une jeune auto‑stoppeuse (substitut un peu évident de sa fille disparue) et se prend d’amitié pour elle.

On pense bien sûr au génial Hardcore de Paul Schrader (1979), dans lequel un père mormon joué par George C. Scott partait lui aussi en quête des meurtriers de sa fille. En dépit d’un budget limité, The Horseman remplit plutôt bien son contrat de série B : les séquences de torture ne virent pas au glauque (la caméra se détourne à temps), le récit est tendu comme un arc (trouver sa proie et la tuer) et Peter Marshall, l’interprète de ce père anéanti, tire parfaitement son épingle du jeu. Un Punisher ouvrier qui réjouira sans doute les amateurs de ce genre mineur.

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dvd
cover
- de 12 ans
Prix : 14,99 €
disponibilité
05/04/2011
image
DVD-9, 94', zone 2
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français
7
10
image
Le faible taux de compression de l'image participe grandement à la qualité de rendu de ce DVD. Et ce n'était pas gagné avec cette photographie si particulière, filtrée, contrastée, parfois noire, parfois blanchâtre, mais toujours généreuse en détails (surtout sur les gros plans, un peu moins les paysages). Une ambiance lourde et glauque, mais toujours tenue.
7
10
son
Là, il va falloir faire avec ce que l'on a : une bonne petite VO sèche et brute fournissant un peu d'ambiance à l'arrière (rien de trop). Les décibels doivent coûter cher en Australie… On constate aussi quelques sons étouffés ou étrangement localisés, et cela manque un peu d'assise, la faute à des basses trop évanescentes. Mais l'essentiel du film ne tient pas non plus à son ambiance sonore et ce côté minimaliste lui sied plutôt bien.
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