The Gundown
L’argument de départ est vieux comme le monde, le monde du western, aussi bien américain (Les sept mercenaires) qu’italien (Le grand silence) : mercenaire solitaire, Cole Brandt (Andrew Walker) escorte une bande de prisonniers et fait, un jour, une halte à Dead River (sic), Arizona. Là, il se lie avec une jeune prostituée, Cassey (Allison Gordon), et le patron du saloon. Mais très vite, il comprend que la surface paisible de cette petite bourgade de l’Ouest dissimule une autre loi, celle de Travis McCain, un malfrat local qui, aidé d’une bande de mines patibulaires et d’une call‑girl machiavélique, fait régner la terreur.
Dustin Rikert n’en est pas à son premier western, voir le sympathique Ghost Rock avec Gary Busey et Adrienne Barbeau en 2006. Avec The Gundown, il reprend certes un schéma éculé, mais sans vouloir révolutionner le genre, lui rend un bel hommage et y apporte, parfois, sa petite touche personnelle (un peu de violence et d’érotisme pour les rayons des vidéoclubs).
The Gundown refait sonner les colts, ressort tout l’attirail du western (deux femmes, une douce, une diablesse), mais à l’heure des séries comme Broken Trail (Walter Hill), dépasse rarement le niveau d’un bon téléfilm.