The Devil's Chair
Nick (Andrew Howard) et sa petite amie Sammy (Polly Brown) pénètrent dans un asile psychiatrique désaffecté afin de partager un moment d’intimité. En explorant le lieu laissé à l’abandon, ils découvrent une vieille chaise électrique dans laquelle Sammy prend place, histoire d’injecter un peu d’adrénaline à leur jeu sexuel. Soudain, la jeune femme est happée par la machine infernale de torture et disparaît définitivement.
Le surréalisme et l’horreur de cet événement traumatique ne parviennent pas à laver Nick de soupçons. Suspecté du meurtre de sa dulcinée, il est envoyé en hôpital psychiatrique. Quatre ans plus tard, un professeur en psychologie et ses trois étudiants tentent d’élucider l’énigme qui entoure la mystérieuse chaise électrique et retournent sur les lieux du crime, accompagnés de Nick (individu équilibré ou psychopathe ravagé ?).
Un point de départ vite gâché par une mise en scène tapageuse et clipesque, saturée d’effets inutiles et épuisants (sauts de pellicule, arrêts sur image, flashbacks et flashforwards atomisent la cohérence narrative du film au lieu de l’orchestrer d’une façon plus originale). Au final, The Devil’s Chair ressemble à un vidéoclip façon MTV conçu pour un groupe de néo-métal. Un magma d’effets déstructurés qui procure une bonne migraine, à défaut d’un sentiment d’angoisse.