par Carole Lépinay
21 novembre 2016 - 15h42

The Darkness

année
2016
Réalisateur
InterprètesKevin Bacon, Radha Mitchell, David Mazouz, Lucy Fry, Matt Walsh, Jennifer Morrison
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Depuis son voyage en famille dans le Grand Canyon, le comportement du jeune Michael (David Mazouz) est de plus en plus étrange. Les cinq pierres qu'il a rapportées pourraient bien avoir un lien avec la vague de phénomènes surnaturels qui perturbe le foyer des Taylor.

Dernier‑né des productions Blumhouse (The Veil, la saga Insidious, The Visit), The Darkness localise le Mal du côté du mythique parc national américain. Et comme convenu, selon les éternelles formules d'un genre qui peine à se renouveler, des forces obscures vont s'immiscer dans le quotidien d'une famille (a priori) sans histoires.

Après que les murs de la maisonnée ont été détériorés (ouverture d'une brèche entre les deux mondes oblige), l'aînée agressée par le chien du voisin, la belle‑mère mordue par un serpent échappé des légendes amérindiennes, on prend conscience des prédispositions des Taylor pour les tuiles existentielles. Quant au Mal, il affiche une fois de plus sa préférence pour les familles dysfonctionnelles (progéniture autiste et anorexique, père adultère à la limite du burn‑out, mère alcoolique…).

Visiblement, Greg McLean a bien compris la leçon héritée du Nouvel Hollywood (voir L'exorciste et consorts), mais n'en fait‑il tout de même pas un chouïa trop ?

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dvd
cover
Tous publics
Prix : 14,99 €
disponibilité
18/10/2016
image
DVD-9, 89', zone 2
2.35
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Digital 5.1
Italien Dolby Digital 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
Allemand Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, allemand, arabe, danois, espagnol, finnois, hindi, italien, néerlandais, islandais, norvégien, turc, portugais
7
10
image
Le retour à la SD fait mal ! D'autant que l'image est foncièrement rougeâtre avec des ambiances solaires peu glorieuses et de grosses approximations en termes de définition (surtout en arrière‑plan et dans les scènes sombres). Moralité, c'est moche, imprécis, hyper‑lumineux certes, mais sans aucun charme. Et même avec le meilleur traitement vidéo et le meilleur upscaling HD, rien n'y fait. Le directeur photo et le réalisateur n'ont pas su tirer pleinement parti de l'argent investi dans les décors (naturels ou non d'ailleurs).
8
10
son
L'atmosphère sonore est délétère bien comme il faut et le responsable du mixage a utilisé de manière efficace les six canaux pour diluer les violons lancinants qui constituent les principaux matériaux sonores de cette piste 5.1.
3
10
bonus
- Scènes coupées (10')
- Fin alternative (9')
Pas de quoi nous hérisser les poils non plus...
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