The Darkness
Depuis son voyage en famille dans le Grand Canyon, le comportement du jeune Michael (David Mazouz) est de plus en plus étrange. Les cinq pierres qu'il a rapportées pourraient bien avoir un lien avec la vague de phénomènes surnaturels qui perturbe le foyer des Taylor.
Dernier‑né des productions Blumhouse (The Veil, la saga Insidious, The Visit), The Darkness localise le Mal du côté du mythique parc national américain. Et comme convenu, selon les éternelles formules d'un genre qui peine à se renouveler, des forces obscures vont s'immiscer dans le quotidien d'une famille (a priori) sans histoires.
Après que les murs de la maisonnée ont été détériorés (ouverture d'une brèche entre les deux mondes oblige), l'aînée agressée par le chien du voisin, la belle‑mère mordue par un serpent échappé des légendes amérindiennes, on prend conscience des prédispositions des Taylor pour les tuiles existentielles. Quant au Mal, il affiche une fois de plus sa préférence pour les familles dysfonctionnelles (progéniture autiste et anorexique, père adultère à la limite du burn‑out, mère alcoolique…).
Visiblement, Greg McLean a bien compris la leçon héritée du Nouvel Hollywood (voir L'exorciste et consorts), mais n'en fait‑il tout de même pas un chouïa trop ?