par Carole Lépinay
24 juin 2009 - 17h34

The Cure : Trilogy Live in Berlin

année
2002
Réalisateur
InterprètesRobert Smith, Porl Thompson, Simon Gallup, Jason Cooper
éditeur
genre
notes
critique
10
10
A

En novembre 2002, le groupe The Cure se produit dans le Tempodrom de Berlin, salle comble, atmosphère pesante et jeu de clair-obscur. Robert Smith et les autres membres du groupe font leur apparition, tout de noir vêtus (une évidence). La chanson One Hundred Years en guise d’introduction (extraite de l’album Pornography, l’un des plus sombres de leur carrière sorti en 1982) : premier frisson et hurlements de milliers de fans grisés par la mélancolie douce-amère des paroles pour grands dépressifs de la vie.

Le concert progresse ainsi selon la logique d’une trilogie (trois albums joués dans leur continuité et leur intégralité à l'image de Bowie en son temps). Les titres se font de plus en plus sombres dans la mesure où les derniers morceaux choisis, issus de Bloodflowers (2000), s’inscrivent dans la période Cold Wave (The Cure, à l’origine) et empruntent intentionnellement la voie de Pornography et Disintegration (1989).

D’ailleurs, il s’agit d’un assemblage presque initiatique, une façon de revenir aux sources pour parvenir à en faire le deuil. Magnifique prestation pour le groupe aux multiples influences musicales et qui a su en inspirer plus d’un, des Smashing Pumpkins à Placebo, sans oublier Mogwaï ou Deftones.

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Tous publics
Prix : 29,99 €
disponibilité
10/02/2009
image
BD-50, 181', zones A, B, C
1.78
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
bande-son
DTS-HD Master Audio 5.1
Dolby Digital 5.1
PCM stéréo
sous-titres
Français (bonus)
7
10
image
Ça commence de manière très sobre et ça se termine de façon encore plus sobre. Entre-temps, quelques éclairages verts, bleus et rouges pour dynamiser la scène quelque peu endeuillée par le stylisme « Men in Black » des membres du groupe. Et comme ça ne bouge pas des masses question jeu scénique, les caméras parviennent à capter toute l'essence des Cure, des superbes plans d'ensemble avec foule en transe jusqu'aux gros plans sur le maquillage gothique de Robert Smith. On regrettera seulement (d'où la note) la présence de grain pour cause d'éclairage parcimonieux entraînant un manque de précision et de définition.
10
10
son
Comparée à sa consœur Dolby Digital (640 kps), la piste DTS-HD (8 Mbs) fait nettement la différence. Plus de précision, de fougue, de dynamique, d'émotion et de verve. Bref, plus de tout ! D'autant que les enceintes surround fonctionnent à plein régime. Une bonne note également pour la stéréo, de qualité. Enfin, mention spéciale au titre Lullaby : un bonheur pur auditif.
7
10
bonus
- Deux titres supplémentaires (20')
- Interview et making of de la tournée (40')
- Bêtisier des interviews (1')
- Deux chansons en Multi-Angle (15')
- Crédits de la tournée (2')
Prolongation du concert avec des titres inédits de The Cure, suivis d'un entretien de carrière dans lequel chaque membre du groupe passe aux aveux.
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