The Color Wheel
JR (Carlen Altman) et Colin (Alex Ross Perry) sont frère et sœur. Rien ne les prédestinait à se retrouver dans une voiture, lancés sur une highway typique du paysage américain, dans la mesure où ils ne s’entendent pas. Seulement voilà, JR a besoin de lui pour l’aider à virer ses affaires de chez son ancien petit ami, un professeur d’université cynique et imbu de lui‑même. Leur périple, nourri de frictions, évolue de surprises en révélations.
Focus sur deux individus que rien ne rapproche, excepté leur consanguinité. Outre le choix du conflit entre sœur et frère, le socle de The Color Wheel repose sur les codes de la comédie romantique, si ce n’est qu’il pousse la confrontation jusqu’à un retournement final, pour le moins déroutant. Le scénario volubile, les dialogues grinçants et nerveux rappellent l’univers de Blake Edwards, tandis qu’au détour d’un gros plan et d’un cadrage aux angles disproportionnés, on pense systématiquement à l’empreinte formelle de Cassavetes. Prometteur.