The Caller
San Juan, Porto Rico. En instance de divorce, Mary (Rachelle Lefevre) décide de s’éloigner de son mari violent et s’installe dans un quartier populaire de la ville. Un jour, la jeune femme reçoit un appel d’une vieille dame prénommée Rose (Lorna Raver), laquelle prétend venir du passé et connaître l’ancien locataire. De plus en plus réguliers, les coups de téléphone permettent aux deux femmes de tisser une relation plutôt solidaire, jusqu’à ce que Rose se mette à harceler et accabler son interlocutrice de menaces.
The Caller ou l’accès à une quatrième dimension à l’autre bout du fil. L’idée séduit autant qu’elle déroute. Néanmoins, le film peine à trouver son équilibre entre la crédibilité d’une psychopathe (dans un premier temps, incarnée par une voix, puis sous forme d’apparitions lointaines) et une étrange réalité que Mary, mentalement fragile, aurait pu fantasmer.
Les strates temporelles se mélangent alors dans un grand désordre subjectif et parviennent à semer la confusion, à défaut de frayeur. De plus, la bande‑son, un peu trop illustrative (murmures d’outre‑tombe, bredouillis diaboliques et autres accords menaçants) n’arrange rien à cette histoire de cauchemar intime. Les fans de True Blood seront en revanche ravis de retrouver Stephen Moyer, le vampire le plus sexy de Bon Temps.