The Brave
Raphaël vit avec sa femme Rita et leurs deux enfants à Morgantown, un bidonville perdu aux confins de la Prairie américaine, où se côtoient chaleur, ennui et alcool. Déterminé à faire vivre sa famille, Raphaël part à la recherche d'un emploi en ville et fait la rencontre d'un étrange businessman, puis de l'Ange de la Mort, qui lui propose un job...
En sélection officielle au Festival de Cannes 1997, The Brave retrace les derniers jours d'un homme qui s'est lui même condamné à mort (en acceptant de mourir dans un snuff‑movie) pour sauver sa famille de la misère. Si l'idée de départ est intéressante, le film tombe rapidement dans les clichés et le mélo facile. Et puis, ça traîne désespérément en longueur avec une litanie de plans esthétisants au cours desquels le comédien‑réalisateur se regarde le nombril et joue complaisamment les martyrs.
Dépourvu de véritable enjeu et de tout suspense, The Brave ne vaut que pour les 5 minutes (au début du film) où Marlon Brando apparaît dans la peau de l'Ange de la Mort... C'est trop peu.