The Bomber
Le cinéma russe contemporain a encore du pain sur la planche. Très à l'aise sur toutes les scènes d'action, le réalisateur Vitaly Vorobyov a beaucoup plus de mal dès qu'il s'agit de raconter une histoire et de faire vivre ses personnages. C'est d'ailleurs le gros défaut de toutes les productions russes du même genre, souvent longues (ici 3 heures !) et se servant de la mention « Inspiré de faits réels » comme gage de crédibilité.
Nous sommes ici au cœur de la Seconde guerre mondiale. Survivants du crash de leur bombardier en zone allemande, trois soldats russes vont devoir faire des choix pour sauver leur peau : Grivtsov et sa radio‑opératrice Katya décident de fuir vers le front russe, tandis que Linko, lui, se rallie aux forces nazies. De retour au pays, Grivtsov se retrouve accusé de sabotage et de trahison…
Interminable, trop touffu, présenté sans chapitrage (vraiment pas malin) et affreusement mal doublé, The Bomber n'a finalement rien à voir avec ce que laissent supposer son titre et sa jaquette. Et c'est bien dommage.