The Black Marble
Los Angeles. Andrew Valnikov (Robert Foxworth), un flic brisé et alcoolique de la brigade criminelle, se retrouve flanqué d’une co‑équipière très pragmatique (Paula Prentiss). Le binôme improbable se lance alors sur une enquête de la plus haute importance : le kidnapping d’un chien de concours.
Parmi les multiples adaptations des romans de l’écrivain à succès Joseph Waimbaugh, The Black Marble, comédie chorale d’Harold Becker (Tueurs de flics, City Hall), reste de loin l’une des plus remarquables. Ancien policier du L.A.P.D lui‑même, Waimbaugh, également au scénario, introduit des bribes d’expérience avec un souci du détail ultra‑réaliste, tout en s’amusant à croiser les genres.
Ponctuée de saynètes immersives au cœur de la communauté russe de Los Angeles (au resto du frangin, c’est bortsch à emporter et souvenirs de la Mère Patrie), l’enquête un poil tendue mais délicieusement cocasse s’achemine vers une sympathique romcom arrosée de vodka et de partitions slaves signées Maurice Jarre.