par Nicolas Bellet
23 juillet 2024 - 17h43

The Beekeeper

année
2024
Réalisateur
InterprètesJason Statham, Josh Hutcherson, Jeremy Irons
éditeur
genre
sortie
29/04/2024
notes
critique
4
10
A

Un paisible apiculteur loue un bout de terrain à une retraitée. Le jour où cette dernière se suicide après s’être fait arnaquer par des cybercriminels, il se lance dans une vengeance aussi rapide que violente.

Un film anti‑bourdon ?
À part une vague métaphore où la ruche représenterait notre société, dans laquelle nous, les abeilles, serions la proie des méchants frelons qui la menacent, heureusement protégés par les apiculteurs (les beekeepers), il ne faut pas chercher de psychologie dans ce vague John Wick bis.


Le réalisateur David Ayer (Training Day, Fury, Suicide Squad, Bright) est à la manœuvre et visiblement, seule l’efficacité compte. Cela tombe bien, c’est aussi le credo de son acteur principal, Jason Statham. Le film est efficace et inventif dans sa manière de pulvériser les tibias, son héros aussi taiseux que souple et on ne voit pas le temps passer, si le cerveau est au préalable débranché bien sûr.

Car oui, il ne faut pas trop compter sur ce Beekeeper pour surprendre. Hormis peut‑être la présence cachetonneuse de Jeremy Irons et surtout celle de Josh Hutcherson, disparu des radars depuis la fin de la saga Hunger Games. Le film se déroule sans trop de temps morts, mais sans une once de crédibilité ou de subtilité non plus, ni même de virtuosité. C’est à peine s’il pique notre curiosité, le comble pour un apiculteur.

À regarder et à oublier dard, dard
Si on ne peut que rester pantois devant un Jason Statham qui semble ne pas vieillir ni perdre en souplesse, on peut tout de même regretter qu’il fasse toujours la même chose. À ce titre, The Beekeeper est un parfait étalon de sa filmographie. Il est dommage que l’acteur et son réalisateur autrefois inspiré ne fassent leur miel de la mythologie qu’essaie de créer le film.


Jamais un sous‑texte ne vient donner un peu de profondeur à un scénario certes prévisible, mais parfois étonnamment bucolique (ah, Jason et sa combinaison d’apiculteur !). Le manque d’ambition est flagrant, du début à la fin du métrage, sauf peut‑être du côté du préposé aux chorégraphies de combat.


Bref, si vous aimez butiner dans les actionner des 90’s mais avec une image au cordeau typique des années 2000, The Beekeeper est assurément pour vous, sinon…

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test
4k
cover
Prix : 29,99 €
disponibilité
29/04/2024
image
2.35
HD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Anglais DTS-HD Master Audio 7.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français, français pour sourds et malentendants
8
10
image

Rien de mémorable à l'image mais il faut bien avouer que ce 4K HDR Dolby Vision envoie du lourd, dans son genre. Avec son rendu au scalpel ultra‑léché et ses lumières néon jamais crédibles mais très voyantes dans les intérieurs, on se croirait presque dans un jeu vidéo (ou une boîte de nuit). Le film n'est pas froid pour autant, les tonalités chaleureuses sur les extérieurs et la séquence finale dans les Hamptons sont un plaisir pour les yeux. Une technique impeccable donc, taillée pour la 4K avec des reflets, des contrastes, un piqué, un niveau de détail et des couleurs boostées à la gelée royale ! 

8
10
son

Les premières minutes du film donnent le ton : des basses sans raison valable à l'écran. Alors imaginez sur les combats et autres fusillades qui émaillent presque tout le film ! Une débauche de coups et de criblages en règle avec des enceintes très à l'aise et parfois même délirantes. On était venu pour ça, on n'a pas été déçu.  

 

Un bon mix Dolby Atmos donc, proposant des dialogues secs et une scène surround très active malgré des canaux hauteur assez subtils. La VO est à privilégier tant la VF n'aide pas vraiment au niveau du jeu d'acteur, déjà presque minimaliste.

0
10
bonus
- Aucun

Cette édition d'import, éditée par Cinebox et disponible notamment chez BQHL, ne présente étrangement aucun bonus. 

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