Terreur
Deux étudiants, Quaid (Shaun Evans, Boy A) et Stephen (Jackson Rathbone, Twilight chapitre 1 : fascination), décident de tenter une expérience assez particulière dans le cadre d’un rapport universitaire. Curieuse et enthousiasmée à cette idée, la ravissante Cheryl les rejoint aussitôt.
Le projet consiste à recruter des volontaires capables d’exprimer leurs peurs les plus profondes. Mais à force de s’immerger dans les douleurs intimes des autres, Quaid finit par montrer des signes de troubles comportementaux. Or, on apprend que le jeune homme, désormais très perturbé, a été victime d’une expérience traumatisante dans son enfance, et son insistance à interroger des anonymes est loin d’être anodine. Bien loin de la motivation scolaire, Quaid a une autre idée en tête, plutôt terrifiante.
Nombreux sont les thrillers psychologiques dans lesquels un individu pathologiquement atteint tente de manipuler autrui afin de satisfaire ses pulsions sexuelles. Terreur remplit donc parfaitement le cahier des charges mais se montre trop bavard, trop explicite et trop didactique. On devine très rapidement le devenir de ce couple d’étudiants naïfs une fois happés dans l’antre diabolique de ce blondinet malsain. D’ailleurs, la petite maison des horreurs, sordide à souhait avec couloirs labyrinthiques, salles de tortures façon Saw et murs dégoulinant d’humidité, n’incarne‑t‑elle pas la cerise pourrie et superflue de ce dessert gâché ?