01 novembre 2012 - 17h28

Terminator

VO
The Terminator
année
1984
Réalisateur
InterprètesArnold Schwarzenegger, Linda Hamilton, Michael Biehn, Lance Henriksen, Bill Paxton
éditeur
genre
sortie
09/12/2024
notes
critique
7
10
label
A

Grand Prix du Festival d'Avoriaz en 1985 et sans doute plus gros succès SF des années 80, voici le film qui lança conjointement la carrière de James Cameron (qui, à l'époque, avait déjà réalisé Piranha 2) et d'Arnold Schwarzenegger, le Monsieur Univers le plus célèbre de la planète.

 

Dans cette série B culte qui sera suivie d'une suite encore plus culte, Schwarzy incarne Terminator, un androïde invincible venu du futur pour occire le fils de Sarah Connor (Linda Hamilton), appelé à devenir à l’âge adulte le leader d’un groupe de rebelles lors d’une guerre nucléaire. Le film fut un tel succès que Cameron mit en chantier sept ans plus tard T2, dans lequel Terminator (image oblige…) s’humanise et combat le redoutable T1000.

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4k
blu-ray
cover
The Terminator
Tous publics
Prix : 29,99 €
disponibilité
20/11/2024
image
1 UHD-99, 1 BD-50', couleurs
2.35
HD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais Dolby Atmos (version remasterisée)
Anglais DTS-HD High Resolution 7.1 (version remasterisée)
Anglais DTS-HD Master Audio 2.0 (version originale)
Allemand DTS-HD Master Audio 5.1
Italien DTS-HD Master Audio 5.1
Espagnol DTS-HD Master Audio 5.1
Tchèque DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, allemand, italien, espagnol, néerlandais, tchèque, danois, finnois, norvégien, suédois, chinois
7.5
10
image

Alors que les premières images de la scène d'ouverture étaient super impressionnantes sur la dernière version Blu‑Ray, ce sont celles‑là mêmes qui nous rappellent ici l'âge du film, dès l'ouverture. Mais le brouillard granuleux et la nudité un peu floue du Terminator s'évaporent bien vite pour laisser place à une copie aussi fraîche que possible, extrêmement lumineuse grâce au HDR Dolby Vision, colorée, lisible de bout en bout et détaillée, surtout sur toutes les scènes de nuit dotées de noirs solides.

 

James Cameron et ses équipes ont en réalité décidé de repartir du scan 4K des négatifs originaux de 2012 et de l'énorme travail de l'époque. Et par le prisme de la 4K, bien sûr, certains effets spéciaux de Stan Winston sont aujourd'hui très visibles, voir aussi plus loin le visage en latex et l'œil énuclée.

 

Malgré cela, l'image est très accrocheuse, à la fois forte et typique de l'époque. Cela manque parfois un peu de définition certes, mais les textures et le grain 35 mm sont conservées, qu'ils aient été rajoutés en post‑production ou non (les fans de la pellicule seront aux anges, il n'y a clairement pas l'effet clivant de la restauration de T2 en 4K). Et encore une fois, les couleurs sortent gagnantes de cette nouvelle version 4K avec des rouges et des bleus super impactants (le coloriste Tashi Trieu a supervisé l'étalonnage HDR). Les néons dans la boîte de nuit Tech Noir font leur petit effet.

 

Vous l'aurez compris, revoir Terminator sous ce nouveau jour est un petit bonheur de cinéma, qui plus est validé par James Cameron lui‑même. Ne cherchons pas la petite bête de l'IA ou pas dans cette revisite 4K. Assurément une belle plongée dans les Eighties du futur.

8
10
son

Il ne faut pas se baser sur les dialogues épisodiques du Terminator pour prendre le pouls du film, qui est loin d'être muet, bien au contraire. Le Dolby Atmos de la VO permet enfin à la bande‑son d'occuper tout l'espace, de gagner en dynamique, en impact et en hauteur, voire de marteler les enceintes comme lors de la séquence au Tech Noir ou sur le champ de bataille. Le caisson de graves gagne en présence pour une belle sensation d'ampleur et colle parfaitement au sujet du film.

 

Aussi fraîche que l'image, la bande‑son a bénéficié d'une belle remasterisation très actuelle, à comparer avec la version mono d'origine aussi présente sur le disque pour se rendre compte du chemin parcouru et faire perdurer le film aussi longtemps que possible. La VF fait mieux qu'auparavant mais reste sagement à sa place.

2
10
bonus
- Scènes coupées (10')
- Scènes coupées commentées par James Cameron (10')
- Terminator au plus proche de la réalité (12')
- Une force inarrêtable : l’héritage de Terminator (10')
- Les effets spéciaux et la musique (13')
- Rétrospective avec Arnold Schwarzenegger (20')

Des segments non sous‑titrés français auparavant le sont désormais, une bonne chose. En revanche, certains bonus (celui sur la robotique et le machine learning par exemple) sont dotés d'une qualité d'image qui ne colle pas du tout avec l'univers futuriste du film. Sans compter que les informations mêmes du sujet sont déjà technologiquement déjà dépassées. 

 

Les compléments se poursuivent. En réalité, un même doc découpé en plusieurs sections. Le truc que l'on n'a justement plus du tout envie de voir dans des éditions censées être correctement éditorialisées. Des cinéastes (John Landis, Stuart Gordon…) témoignent de l'importance et du choc du film à l'époque de sa sortie. Et même qualité d'image ignoble sur les souvenirs de tournage de Schwarzenegger. Bof.

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