par Jean-Baptiste Thoret
24 mai 2013 - 16h30

Télé Gaucho

année
2012
Réalisateur
InterprètesFélix Moati, Éric Elmosnino, Sara Forestier
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Comme son titre l’indique, Télé Gaucho met les pieds dans le plat cathodique et emprunte, à la manière de Mes meilleurs copains ou de Péril jeune, la forme du film de groupe, ou choral, structure dont son réalisateur avoue être particulièrement friand.

Inspiré de son expérience au sein de Télé Bocal (une télévision libre dans la veine de l’esprit des Seventies qui existe toujours), Leclerc décrit la création, par une bande de potes fumeurs de pétards, de Télé Gaucho, une télévision qu’ils imaginent contestataire, voire subversive. Mais ce sont bien les seuls et c’est là que le titre (Gaucho ?) pose problème.

Car le film retrace surtout l’arrivée à Paris d’un jeune provincial (joué par le fils de Serge Moati) qui sert de guide et de fil rouge à cette pochade sympathique mais inoffensive, où l’on croise Éric Elsomino (le Gainsbourg de Sfar) en gourou charismatique, Maïwenn en féministe rock et une bande de petits‑bourgeois qui finissent par faire une télé commerciale (TF1 pour faire court et facile) pas si éloignée de celle qu’ils conspuent, incarnée ici par Emmanuelle Béart.

Télé Gaucho ? Non, plutôt Télé Charlot ou Télé Guignolo eut été un choix plus juste.

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blu-ray
cover
Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
17/04/2013
image
BD-50, 108', zone B
1.85
HD 1 080i (AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Piste en Audiodescription
sous-titres
Français pour malentendants
7
10
image
Une image pas franchement mignonnette à la sauce télévisuelle avec une luminosité en dents de scie, une palette de couleurs limitée et des contrastes tout juste honorables. Il est en effet regrettable que les scènes sombres soient si illisibles et que les lumières n'aient pas été mieux orchestrées. Malgré le format Blu-Ray et la HD, le résultat n'est donc pas brillant.
5
10
son
Le mixage 5.1 est du même acabit, pauvre et sans grand intérêt. La musique de Jérôme Bensoussan (Le nom des gens, J'invente rien) passe d'ailleurs totalement inaperçue.
3
10
bonus
- Scènes coupées (12')
- Making of (13')
- Court métrage Le poteau rose (14')
- Module humoristique « Avant, moi, je croyais… » (2')
- Autre module humoristique « Ces objets qui nous font chier » (6')
- Troisième module humoristique « Mon kiff » (4')
- Clip vidéo Le souffle de l'explosion (4')
Pas drôle, mais alors pas drôle du tout.
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