Tamara Vol.2
Tamara, séparée et sans nouvelles depuis deux ans de Diego, son ex, part étudier à Paris avec Sam, sa meilleure amie. Wagner, un de leurs camarades dont la famille est très aisée, leur propose une colocation à quatre dans un vaste appartement. Les deux filles sont ravies de l’aubaine, mais Tamara déchante vite : Diego, qui rêve de pratiquer la natation à haut niveau, est le quatrième colocataire ! Troublée, Tamara fait à la fac la connaissance de James, un beau jeune homme, DJ à ses heures et apprenti agent pour influenceurs. Pour séduire James et reprendre confiance en elle, Tamara se lance dans une utilisation frénétique d’Instagram au détriment de ses propres études... et de ses vrais amis.
Cette suite de Tamara est un curieux objet cinématographique. Sur le papier, le scénario surfe sans complexe sur à peu près tous les clichés possibles du film d’initiation, des affres de la colocation à la love‑story estudiantine en passant par les parents déboussolés par le passage à l’âge adulte de leurs rejetons. Malgré tout, ce très sympathique film familial trace sa route grâce à de vrais atouts.
Alexandre Castagnetti, le réalisateur, est en effet parvenu à impulser à son récit un rythme sans faille, enlevé et presque sans gras, qui confère un indiscutable élan à ce Tamara Vol.2. Les scènes coupées en bonus témoignent de cet excellent travail d’élagage : au montage, Alexandre Castagnetti a émondé tout ce qui pouvait surligner ou ralentir le récit.
Mais le vrai cœur du réacteur du film, c'est surtout ce casting absolument délicieux, des premiers rôles aux personnages secondaires particulièrement les hilarants Blanche Gardin et Oussama Kheddam. Portés par des dialogues souvent drôles, tous les comédiens mettent une énergie contagieuse et une évidente bonne humeur à servir cette histoire pétillante et joyeuse comme un soir de fête.