Taking Manhattan
Un couple d’origine hong‑kongaise, accompagné de leur fils, émigre à New York, peu après la rétrocession de l’ancienne colonie à la Chine. Malgré le brillant avenir qui l’attendait dans son pays d’origine, Ho choisit donc d’exercer sa fonction aux États‑Unis. Bientôt, le couple fait la connaissance de Monsieur Chan, un homme d’affaires aux activités plus que douteuses. Celui‑ci souhaite à tout prix s’affranchir du joug de la mafia italienne et prendre le contrôle des magouilles opérées dans Manhattan. Il compte précisément sur l’aide de Ho pour arriver à ses fins, mais ignore que ce dernier a été recruté par la police pour infiltrer le milieu criminel.
Difficile de ne pas reprocher à Taking Manhattan ses scènes d’action sans panache, ses ralentis inefficaces aux antipodes formels du style de Tsui Hark ou John Woo, son orchestration dépourvue de rythme et ses dialogues presque risibles tant ils manquent de pertinence…
La trajectoire des personnages se diffracte en psychodrames redondants et en scénettes au suspense frelaté, dans un New York privé de son aura urbaine et verticale. Dommage, l’occasion était pourtant si belle.