Taken 3
La saga de Luc Besson se porte bien, merci. Et notamment ce troisième épisode qui n'en donne pas plus qu'espéré, mais pas moins non plus. Sur un rythme certain et parfaitement géré tout en long du film, Liam Neeson enchaîne les mandales et les froncements de sourcil avec gros cœur qui bat pour sa fille chérie (Maggie Grace) et son ex‑femme (Famke Janssen), point nodal de cette intrigue qui, pour la première fois, ne tourne pas autour de l'enlèvement d'un proche et fait donc mentir ‑d'un certain point de vue‑ le titre de la franchise.
Pris dans une tourmente infernale, l’ex‑agent spécial Bryan Mills va devoir faire appel aux vieux poteaux du milieu pour trouver la paix. Soit une autoroute toute tracée mais pas désagréable du tout côté paysage, notamment la longue mise en place des personnages sur le premier quart du film. La présence de Forest Whitaker apporte bien sûr beaucoup à l'ambiance générale et au souci du détail (voir le coup de l'élastique). Un peu moins de musique et des scènes de poursuites lisibles (définitivement trop d'axes de caméra dans une même scène !), et on adhérait complètement.