Synchronicity
À la tête d'un projet scientifique laborieux, Jim Beale (Chad McKnight) voit sa persévérance récompensée le jour où il décèle le secret d'un passage vers une autre dimension. Malgré la réticence de son équipe, le chercheur décide de servir de cobaye lors de leur première expérimentation et fait la connaissance d’Abby (Brianne Davis), une ravissante jeune femme aux intentions douteuses.
Excepté un générique tout en chromatique et nappes synthétiques accrocheuses, le monde cyberpunk élaboré par le réalisateur de The Signal (2007) peine à introduire clairement le territoire ambigu de sa quête cosmogonique. Ainsi, l’idée d’une nouvelle perspective temporelle côtoie automatiquement celle d’un espace‑temps intime voué, à son tour, à la répétition. Matrix et son principe de bégaiement métaphysique sont certainement passés par là.
Reste qu’en dépit de l’étroite collaboration entre Gentry et Sean Carroll (un astrophysicien calé en la matière), Synchronicity entreprend un horizon parallèle trop ambitieux et complexe pour ses faibles ressources scénarisitques (mais pas visuelles). Dommage.