Sulfures
Deux couples décident de se retirer à la campagne pour le week‑end. Une fois arrivés dans la maison familiale, un agent de police les avertit de l’existence d’un tueur en série censé rôder dans le coin. Déjà bouleversés par l’annonce de cette nouvelle, les voilà surpris par un étranger blessé qui ne tarde pas à faire irruption dans la résidence, afin de leur solliciter de l’aide.
Dans Sulfures, le tueur entretient un rapport bien étrange aux bois qui abritent ses pathologies déviantes. Ici, le fait de trucider son prochain répond à un principe quasi tribal. Décimer puis démembrer pour qu’enfin, jambes, bras ou autres parties de choix des victimes, servent à nourrir l’âme des arbres. Qui eût pensé qu’un dégénéré, le « chirurgien des bois » pour les intimes, pouvait considérer les restes organiques de son semblable comme engrais spirituel pour ses bienfaiteurs végétaux ?
Bref, l’animisme morbide incarnerait une mouvance extravagante de l’horreur. Un énorme délire scénaristique certes, mais rattrapé par un dosage subtil d’effets gore et vaporeux, qui ne vous laissera pas tout à fait de marbre.