Star Trek into Darkness
Après une scène d'ouverture spectaculaire façon James Bond (Spok est envoyé par l'Enterprise balancer un glaçon géant dans le cratère d'un volcan qui menace d'exterminer une civilisation primitive) et un plantage de décor très réussi avec de chouettes effets spéciaux et une intrigue simple mais efficace (retrouver un terroriste qui a semé la mort dans le Londres du futur), ce Star Trek into Darkness cale. Et pas qu'un peu...
La faute à un scénario qui se prend les pieds dans ses propres incohérences et ses nombreux raccourcis pas crédibles une seule seconde malgré leur capacité à assurer le spectacle.
Entre le méchant qu'on retrouve en deux coups de cuillère à pot au milieu de la planète des Klingons et qui se rend sans opposer de résistance et sans que personne ne trouve ça louche ; le super vaisseau destiné à faire la guerre aux Klingons construit en secret et dans lequel Scotty se faufile sans être repéré ; le coup du retournement de veste de l'Amiral Marcus qui nous révèle ses énormes velléités guerrières ; sans parler du sauvetage final de Kirk ramené à la vie par du sang piqué au super méchant... Bref, au bout de deux heures, on se dit que la coquille, aussi belle soit‑elle, est bien creuse.
C'est d'autant plus dommage que les effets spéciaux sont époustouflants, les scènes d'action sacrément bien menées et le casting nickel chrome.
