Star Cruiser
Nous sommes en 2630, l’univers est le théâtre d’un affrontement sans merci entre l’Empire Sykon et la Confédération. Mais la guerre a son coût : les populations sont épuisées, les ressources bientôt consommées et le risque d’une révolte populaire gronde. C’est là qu’intervient le capitaine Rick Walker qui, au cours d’une banale mission de transport, se voit offrir la chance de rétablir enfin la paix, seule issue possible à la survie de l’Empire.
Star Cruiser est un authentique nanar, comme seuls les direct‑to‑video peuvent nous en offrir. Au‑delà de l’histoire (linéaire et prévisible) et des personnages, épais catalogue de poncifs tirés de Star Wars, Starship Troopers et autres Battlestar Galactica, et qui viendront à bout du plus indulgent des fans de SF, c’est le mauvais goût esthétique du film qui frappe : tous les acteurs jouent sur fond d’écrans numériques, et les effets, les décors, les bestioles et le design de l’armada technologique rivalisent de laideur.
Réalisé pour un budget modeste (moins de 5 millions d’euros) qui n’excuse pas tout, Star Cruiser mérite à peine une soirée pizza.