Stanley et Livingston
1869. Le journaliste américain Henry M. Stanley (Spencer Tracy) est envoyé par le patron du New York Herald à la recherche du Dr David Livingstone, disparu en Afrique. Au cours de son voyage, il se découvre une âme d'aventurier et finit par entendre parler d'un Blanc que les gens appellent « Docteur », quelque part sur les rives du lac Tanganyika. Il s'agit bien de Livingstone, mais l'homme est malade et trop faible pour rentrer en Angleterre...
Joliment bricolé, ce film d'aventures censé se dérouler en Afrique a pourtant été intégralement tourné en studios avec des décors en carton et des fonds fixes ou animés. Quant aux scènes filmées en Afrique, elles ont été captées par Otto Brower lors d'un safari au Kenya et placées dans le récit de manière suffisamment judicieuse pour qu'on y croit.
Outre ces petites trouvailles techniques et visuelles, le film se révèle malheureusement très bavard et plutôt avare en péripéties. Il permet surtout à Spencer Tracy d'occuper tout l'espace et de jouer les bourreaux des cœurs, mais ce n'est pas tout à fait ce que nous attendions.