Splinter
Le week‑end « camping » d’un jeune couple perd de sa superbe lorsqu’il croise un prisonnier en cavale et sa compagne qui les prennent en otage dans leur propre voiture. Néanmoins, ce premier incident ne pèse pas lourd face à ce qui les attend dans une station‑service où ils s’arrêtent pour faire le plein. Un virus d’origine inconnue transforme tout être vivant en de terrifiantes créatures épineuses. Pris au piège, ils n’auront pas d’autres solutions que de tenter de résister ensemble afin d’échapper à la menace qui rôde à l’extérieur.
Un petit groupe de survivants que tout sépare, une station‑service métamorphosée en bunker de résistants, un huis clos pour ultime refuge, voilà qui rappelle de toute évidence la configuration de l’espace dans les chefs‑d’œuvre viraux de George Romero.
Malgré le danger permanent de la citation et l’absence d’originalité thématique, Splinter arrive à se frayer son petit chemin, grâce notamment à une mise en scène efficace, dynamique, à couper le souffle. Une excellente leçon sur les bases du cinéma de genre.