par Carole Lépinay
15 février 2012 - 14h45

Sortilège

VO
Beastly
année
2011
Réalisateur
InterprètesAlex Pettyfer, Vanessa Hudgens, Justin Bradley, Mary-Kate Olsen, Dakota Johnson, Erik Knudsen
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Kyle (Alex Pettyfer), lycéen de 17 ans, est l’archétype de l’adolescent arrogant. Issu d’une famille fortunée, son ambition matérialiste et son dénigrement d’autrui sont sans limites. Un jour, Kendra (Mary‑Kate Olsen), élève du même établissement et sorcière à ses temps perdus, lui jette un sort et le rend méconnaissable. Elle lui donne une année pour trouver l’amour, autrement, il restera laid pour toujours.

Le célèbre conte de Jeanne‑Marie Leprince de Beaumont revisité et lifté en romance pour adolescents (ou adultes) en crise de bovarysme aiguë. Et pourtant, les clichés sirupeux auront raison de notre surmoi. On n’adhère, certes, pas du tout à la prétendue monstruosité de Kyle (passé d’éphèbe juvénile à créature victime de sérieux problèmes capillaires et bardé de tatouages végétaux), mais une fois le point déclencheur mis de côté, difficile de s’intéresser à cette fable romantique facile.

Le comble d’une production hollywoodienne ? Nous faire croire que le souci de l’apparence n’est que vanité et attachement dérisoire… À d’autres.

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Beastly
Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
09/11/2011
image
BD-50, 86', toutes zones
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français
8
10
image
Visuellement, ce petit film pour ados est sacrément percutant. La photo est extra, les couleurs joliment dosées et les contrastes aussi frimeurs que le héros du film. Une esthétique à la mode qui devrait séduire les 10‑15 ans.
7
10
son
La bande-son 5.1 est moins prétentieuse que l'image, ce qui ne l'empêche pas d'utiliser les canaux arrière et le subwoofer lors des séquences‑clés du film. Celle où le beau jeune homme se métamorphose en affreux balafré en fait partie. Dommage qu'il faille aussi supporter cette infecte soupe branchouille en guise d'illustration musicale.
3
10
bonus
- Fin alternative (10')
- Scènes coupées (5')
- Un classique revisité (10')
- La Bête parfaite (5')
- Vidéo musicale (3')
- Film-annonce (8')
Une fin alternative largement moins palpitante que l'originale, suivie de quelques scènes coupées sans conséquence sur les enjeux dramatiques du film. Le réalisateur Daniel Barnz revient aussi sur les secrets de cette adaptation moderne. Il déclare la nécessité de l'inaugurer dans un lycée, environnement obnubilé par la culture de l'apparence.
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