par Carina Ramon
05 novembre 2013 - 16h46

Sons of Anarchy saison 5

année
2012
Créateur
InterprètesCharlie Hunnam, Ron Perlman, Katey Sagal, Maggie Siff, Kim Coates, Theo Rossi
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

La fin de Sons of Anarchy saison 4 annonçait le meilleur. Et nous l'avons eu. Retour à Charming la mal‑nommée, petite bourgade protégée non pas par la police (incompétente et corrompue), mais par un club de bikers qui rassemble tout ce que le coin compte de sales trognes (celle du comédien irlandais Tommy Flanagan ‑Chibs dans la série‑ n'est pas due à des prouesses de maquillage, mais à son passé douloureux à Glasgow) et de beaux gosses, il faut bien l'avouer.

Fraîchement élu à la tête du Samcro, Jax ne va avoir de cesse de stopper le convoyage de drogue autrefois mis en place par Clay et entraînant le club dans une spirale infernale, mais aussi de lutter contre sa condition de hors‑la‑loi le poussant à transgresser toujours plus ses propres limites. Les conséquences de ses décisions seront implacables : la mort de ses proches, violente et insoutenable.

Ultra‑brutale dès son ouverture (c'est une tradition désormais), pleine de rebondissements et de sentiments exacerbés (les femmes de la série ne sont pas oubliées), cette saison vaut aussi pour quelques séquences mémorables où les situations se retournent en cascade contre nos motards, déjà pas mal amochés. Avec une mention particulière pour Tig, durement éprouvé lors du premier épisode, qui se voit subitement très sensible au charme d'un transsexuel (Walton Goggins, The Shield) venu prêter main forte aux Sons lors d'une séance photo un peu spéciale, mettant en scène un élu temporairement endormi et bardé d'accessoires SM.

Vous l'aurez compris, Sons of Anarchy saison 5 fleure bon le souffre et la sueur dans un pays où les durs à cuire n'obéissent qu'à leurs propres lois et où tout écart de conduite est sévèrement et irrémédiablement puni. La dernière image de la saison, biblique, dit tout de ce family drama digne de Shakespeare.

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blu-ray
cover
Tous publics
Prix : 49,99 €
disponibilité
20/11/2013
image
3 BD-50, 13 x 42', zone B
1.78
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, néerlandais, portugais, espagnol
8
10
image
Une image peut‑être un peu plus « vidéo » que d'habitude, affichant moins de texture mais gagnant en précision et en piqué. L'effet rugueux des débuts disparaît au profit de gros plans d'enfer, pour être au plus près des personnages et des sentiments qui les animent. La série respecte en tout cas ses codes : virées de nuit entre potes, courses‑poursuites musclées, passages à tabac en règle et jolies pépées peu vêtues.
8
10
son
Une VO DTS-HD Master Audio 5.1 dans la droite ligne des précédentes saisons. Une ambiance sèche et brute (merci le caisson, relativement présent) à base de grosses cylindrées, de cris de douleur, de coups de feu et d'atroces souffrances. De quoi vous plonger dans la poussière et la sueur des Sons. Pas de VF disponible, et c'est très bien comme ça. Tout juste pouvons‑nous sourire en lisant certains sous‑titres canadiens, où les « shit » se transforment en « crisse ». Et autres joyeusetés fleuries.
3
10
bonus
- Scènes coupées (14')
- Deux commentaires audio en VO non sous-titrée (épisodes 1 et 12)
- Bêtisier (5')
- Focus sur le personnage de Opie Winston en VO non sous-titrée (7')
- Interview de Kurt Sutter en VO non sous-titrée (4')
- Fan concert at the Club House (20')
Pas vraiment de quoi se régaler du côté des bonus, hormis le concert de 20 minutes donné pour un groupe de fans de la série venu à la rencontre de l'équipe. La comédienne Katey Sagal (compagne de Kurt Sutter, le créateur du show) reprend quelques standards de blues/country. Un sacré brin de voix que l'on retrouve de temps à autre au fil des épisodes.
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