Sons of Anarchy saison 4
C'est avec une certaine jubilation que nous retrouvons notre bande de bikers préférés, toujours aussi tatoués et parfumés à l'huile de moteur, pour une quatrième saison qui commence piano piano pour aller crescendo jusqu'à un double épisode final haut en testostérone. Soyez prévenus, retournement de situation il y aura.
Il faut dire que Kurt Sutter, le créateur de la série, a rassemblé tout ce que le cinéma compte de trognes pas possibles, soit l'anti‑casting par excellence : barbus, ventrus, chevelus peu ragoûtants, matriarche aux cicatrices apparentes, vieux flic cancéreux, ex‑héros du Vietnam en sursis respiratoire, prospect obèse, fidèle chien‑chien amputé des deux mains, ex‑copine junkie et bientôt épouse bien amochée… Bref, cette bande de freaks‑là, uniquement déterminée par ses actions (bonnes mais surtout mauvaises), a déjà tout subi. Elle ne craint plus rien ni personne.
Après une apparition de Stephen King au cours de la saison 3, ce nouvel opus accueille quelques nouveaux guests, à commencer par Danny Trejo (qui tournera d'ailleurs avec Ron Perlman le « new Grindouse » Bad Ass), parfait en chef de cartel peu aimable, et même David Hasselhoff pour un rôle éclair de producteur de films X.
Épisode 1. Clay, Jax, Tig et une partie du Samcro viennent de passer quatorze mois en prison suite à leur escapade irlandaise. Une sortie désenchantée qui ne prédit rien de bon. Clay, qui a semble‑t‑il perdu de son aura, décide d'embarquer son club dans une voie sans issue : celle des cartels de drogue. Tout ça sent mauvais, d'autant que le FBI a dépêché sur place un drôle de flic cintré dans une veste en cuir tout droit sortie de Dirty Harry. Tandis que Gemma court après des lettres compromettantes (d'où le passage obligé irlandais de la saison 3), Jax et Tara échafaudent d'autres projets… Épisode 14 : les cartes sont complètement redistribuées et il manque des joueurs.
Une nouvelle saison remarquable au pays des guns, des grosses cylindrées et des family dramas.