Some Call it Loving
Loin du conte de fées immortalisé par Disney, voici Sleeping Beauty (titré pendant un temps Never Call it Loving, puis Some Call it Loving à sa sortie). Ou l'histoire d'une jeune femme (Tisa Farrow) endormie depuis huit ans et exhibée dans des fêtes foraines où, pour un dollar, des badauds essaient de la réveiller en l'embrassant. Jusqu'au jour où un musicien de jazz solitaire (Zalman King) l'achète et parvient à l'éveiller d'un baiser...
Véritable curiosité que l'on doit à James B. Harris, comparse et producteur de Stanley Kubrick sur Lolita, L'ultime razzia et Les sentiers de la gloire, cette production américaine, qui possède l'esthétique vaporeuse des films érotiques des années 70, souffre pourtant d'un manque patent de corps et de rythme. Sans compter son petit côté subversif qui disparaît aussi vite qu'il était apparu.