par Carole Lépinay
20 février 2023 - 18h00

Smile

année
2022
Réalisateur
InterprètesSosie Bacon, Jessie T. Usher, Kyle Gallner, Caitlin Stasey, Robin Weigert, Kal Penn
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Témoin d’un événement traumatisant au travail, Docteur Rose Cotter (Sosie Bacon, la fille de l’acteur Kevin Bacon) est conviée à faire une pause par sa hiérarchie. S’ensuit une série de phénomènes étranges qui remettent sérieusement en question sa santé mentale…


Version aboutie de son court métrage Laura Hasn’t Slept (2020), Smile de Parker Finn ouvre la brèche du fantastique afin d’explorer les zones d’ombre de son héroïne. Un traitement coutumier du cinéma d’horreur qui se joue sur la frontière ténue entre le présumé désordre psychologique de Rose et le fantôme tout sourire qui la précipite dans un cauchemar éveillé.

 

Car un sourire peut en cacher un autre, un rictus dérangeant derrière lequel s’enchaînent les victimes brutalement happées par une violence sourde et contagieuse. Dans le sillage de Ring (Hideo Nakata, 1998) et du formidable It Follows (David Robert Mitchell, 2014), Smile sonde le cycle déroutant d’une malédiction avec l’âpreté de ses prédécesseurs en moins et un usage abusif de jumps scares qui le dessert.

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4k
cover
- de 12 ans
Prix : 29,99 €
disponibilité
08/02/2023
image
1 UHD-99 + 1 BD-50, 115', toutes zones
2.00
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Anglais Audiodescription
Allemand Dolby Digital 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
Italien Dolby Digital 5.1
Japonais Dolby Digital 5.1
Québécois Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourd et malentendants, allemand, espagnol, italien, japonais, néerlandais, turc
7
10
image

4K efficace mais pas mémorable pour belle image claustro à souhait à base de couleurs bien glauques et de gros plans déstabilisants. Cela dit, le HDR Dolby Vision apporte une lisibilité bienvenue et un relief pas inintéressant compte tenu du genre de focales souvent utilisées par Parker Finn. Pour le fun, les couleurs et le vernis en revanche, il faudra repasser.

7
10
son

Énorme différence de ressenti entre la VO Dolby Atmos et la VF simple Dolby Digital. Tout est radicalement différent : l'ouverture, l'ampleur, la précipitation des sons aux moments les plus intenses, la pression acoustique et les graves, bien sûr. Les nombreux effets et gimmicks annonciateurs des crispations à venir prennent possession de la pièce dans un grand déballage de décibels. Un design sonore plutôt efficace, dans le genre.

7
10
bonus
- Commentaire audio du réalisateur
- Making of (20')
- Musique (9')
- Scènes inédites commentées par le réalisateur (12')
- Court métrage Laura n'a pas dormi avec introduction (11')
- Blu-Ray du film

Le court métrage, très réussi, est un vrai atout pour comprendre le passage d'un format court à long, et son rôle de tremplin pour lancer une production d'envergure en pleine pandémie. Mention spéciale aussi pour le module montrant des instruments assez inédits en pleine session de « bruits super étranges mais tellement cinématographiques ». 

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