01 avril 2025 - 10h07

Smile 2

année
2025
Réalisateur
InterprètesNaomi Scott, Kyle Gallner, Lukas Gage, Dylan Gelula
éditeur
genre
sortie
19/02/2025
notes
critique
6
10
A

Submergée par la pression de la célébrité et en proie à un récent traumatisme, la star de la pop Skye Riley est à l’aube d’entamer une nouvelle tournée mondiale. Soudain, elle se met à avoir des visions terrifiantes.

 

Sourire ravageur

Réalisé par Parker Finn comme le premier Smile, Smile 2 s'inscrit dans la lignée des films d'horreur psychologique riches en scènes gore, qui remplissent régulièrement les salles obscures.

 

Tout d’abord, précisons que cette suite ne nécessite pas d’avoir vu le premier volet pour être appréciée ou même comprise. D’ailleurs, elle en est un peu le décalque, puisque l’histoire est peu ou prou la même. Seul l’univers dans lequel l’action se situe (ici le show‑business) et le personnage principal changent. La scène pré‑générique, un plan‑séquence impressionnant, fait office de lien, et la scène finale ouvre sur une suite qui s’annonce complètement différente.

 

Force est de constater que même si on marche en terrain balisé, ce Smile 2 fonctionne plutôt bien, à condition d'oublier une introduction un peu lente quoique pas dénuée d’intérêt. Cependant, elle manque cruellement de dynamisme et de moments marquants. Heureusement, les jump scares sont là pour créer l'effroi. Certains sont efficaces et bien placés, mais leur omniprésence finit par lasser.

 

Deux fois trop ?

Indéniablement, le réalisateur a fait un bond en avant entre ses deux films et s'amuse à démontrer sa nouvelle dextérité. Cela fonctionne assez bien, car après tout, nous sommes clairement dans un cinéma d’effets. C’est même assez réussi dans cette scène de danse et d’envahissement d’appartement. Malheureusement, Parker Finn ne connaît pas trop la nuance, il use et abuse de recettes toutes faites censées créer un malaise. Raté.

 

La bonne idée du film, c’est d’abord sa comédienne principale, introduite par Drew Barrymore, qui lui passe donc le relais de scream girl. Ensuite, c’est le milieu dans lequel se situe le film, puisque Naomi Scott interprète Skye Riley, un personnage quelque part entre Lady Gaga et Taylor Swift, et que le film peut être totalement lu comme une métaphore des affres de la célébrité. C’est d’ailleurs ainsi qu’il a visiblement été construit.

 

Malheureusement, ces bonnes idées ne peuvent rien pour pallier le fait que désormais, le concept malin de Smile est familier (même si nous nous sommes abstenus ici de le dévoiler pour ne pas spoiler). L’impact de ce second volet est forcément atténué, et le film peine à retrouver la magie originelle. On ne sourit pas forcément à chaque fois.

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test
4k
cover
-16 ans
Prix : 29,99 €
disponibilité
19/02/2025
image
1 UHD-66 + 1 BD-50, 127', couleurs
1.75
HD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Allemand Dolby Digital 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
Québécois Dolby Digital 5.1
Italien Dolby Digital 5.1
Japonais Dolby Digital 5.1
Polonais Dolby Digital 5.1
Thaï Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, tchèque, danois, allemand, espagnol, italien, japonais, coréen, néerlandais, norvégien, polonais, slovaque
8
10
image

Voici un master Ultra Brite issu d'un tournage 6,5K et labellisé HDR Dolby Vision, froid comme la mort mais impeccable avec ses effets étranges et son léger grain très plaisant, qui plus est dénué de tout défaut. De quoi profiter de giclées gore et des partis pris du réalisateur dans les meilleures conditions avec force détails flippants, surtout sur les visages. Les amateurs de 4K profiteront de noirs et de contrastes puissants, des blancs éclatants et d'une belle gamme de teintes faites pour plomber l'ambiance, lézardées de temps à autres par quelques percées plus soutenues. Le HDR Dolby Vision est particulièrment visible sur les plans de nuit ou de concert. Du solide dans le genre. 






9
10
son

Un bel effet Dolby Atmos immersif dès la scène d'ouverture et une suite au diapason avec des effets tranchants et immersifs mais aussi beaucoup de bruitages et de sound design plus subtile pour faire monter la pression « en douceur » pour une tension permanente, voire particulièrement anxiogène. Le tout sans altérer les dialogues et la bande‑son très expérimentale de Cristobal Tapia de Veer. Les basses sont également bien exploitées le moment venu. Une bande‑son Dolby Atmos qui se démarque clairement du tout‑venant. Évidemment, face à autant de dynamique et de pression, la VF Dolby Digital 5.1 ne peut lutter malgré ses atouts. 

4
10
bonus
- Commentaire audio du réalisateur
- D’oreille à oreille (5')
- Skye Riley : grandeur et décadence (6')
- Derrière la musique (5')
- Un nouveau sourire (6')
- Le sourire (6')
- Change cette moue en sourire (5')
- Montre-moi tes dents (5')
- Scènes coupées et versions longues (7')

Un même bonus assez promotionnel découpé en petits modules où les acteurs reviennent sur leur travail, notamment 
Naomi Scott qui interprète Skye Riley, qui est arrivée sur le tournage un peu au dernier moment. On la voit répéter et interpréter en live les chansons du film. Réalisation, maquillage, chorégraphie, tout y passe dans la foulée. Du tout‑venant. Heureusement, le commentaire audio du réalisateur est là, il apporte plus de précision et de profondeur aux propos.

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