Slevin
La vie ne fait pas de cadeau à Slevin (Josh Hartnett). En quelques jours, ce jeune homme charmant et distrait perd son appartement, découvre que sa petite amie le trompe et se fait voler ses papiers. Décidé à prendre un peu l’air, Slevin s’envole pour New York et s’installe dans l’appartement de son ami Nick Fischer, alors absent.
Mais la poisse ne va pas le lâcher, puisque Nick se retrouve au cœur d’une guerre entre deux parrains de la ville, le Rabbin et le Boss. Autrefois amis, les deux hommes sont devenus les pires ennemis. Afin de venger l’assassinat de son fils, le Boss tente de tuer celui du Rabbin.
Polar décalé qui mélange esprit cool et bons mots (« Tu diras ça à un unijambiste, ça lui fera une belle jambe pour aller courir… »), séquences d’action honnêtes et situations humoristiques sur fond de mafieuseries cuisinées à la sauce british, Slevin ne dépasse pourtant jamais le stade du thriller sympathique. Les acteurs cabotinent à l’envi, à l’exception de Josh Hartnett, qui tire plutôt bien son épingle du jeu.