Shuttle
Mel (Peyton List) et Jules (Cameron Goodman), les deux meilleures amies du monde, reviennent d’un séjour au Mexique. Dès leur arrivée à l’aéroport, la météo ne joue pas en leur faveur, il pleut des cordes et les voilà qui s’engouffrent dans une navette destinée à les ramener chez elles. Mais le retour prend une toute autre tournure, lorsque le conducteur de l’engin décide de les prendre en otages. C’est le début d’une nuit de cauchemar.
Thriller bancal, Shuttle se contente de suivre à la lettre un certain nombre de codes issus du cinéma de genre, en toute honnêteté, certes, mais sans grande conviction. Nous voilà donc rivés aux personnages (couples de filles et de garçons, beaux et jeunes, bien évidemment) pour un huis clos automobile, en forme de longue nuit qui ne verra jamais le jour.
Les victimes éplorées font donc de leur mieux et s’adaptent tant bien que mal à leur calvaire nocturne. Quant au bourreau, on peine à croire aux paroles de l’un des ados (« Comment peut-on être si inhumain ? »), tant son personnage, jouant la carte du sadique détaché, ressemble à un maniaque fantoche. Néanmoins, de petites injections gore et quelques brèves montées d’adrénaline à saisir au détour de poursuites sans issue.