Shrinking saison 1
La série imaginée par Jason Segel (How I Met your Mother, Sex Tape), Bret Goldstein (Roy Kent dans Ted Lasso) et Bill Lawrence (producteur et showrunner de Ted Lasso) est une petite pépite drôle et émouvante avec un Harisson Ford qui bougonne comme personne. Alors que la saison 2 vient d'arriver sur la plateforme, séance de rattrapage obligatoire.
Shrinking s’inscrit dans le sillage de Jimmy, un thérapeute en deuil de sa femme qui commence à enfreindre les règles et à dire à ses patients exactement ce qu'il pense. Ignorant sa formation et son éthique, il se retrouve à apporter des changements très concrets dans la vie de ses patients… y compris la sienne.
Un festival Harrison Ford
Cette incursion drôle et émouvante dans un cabinet de psychiatres est avant tout un rôle en or pour Harrison Ford dans le costume du patron des lieux. Tout en assumant son âge, le comédien joue avec malice sur ses points communs avec son personnage pince‑sans‑rire et râleur qui lui va encore mieux qu’un fouet et un chapeau (en tout cas aujourd’hui). Une fois l'étonnement passé de voir Harrison Ford dans une série, on se délecte de le redécouvrir à la fois drôle et émouvant, parfois énervant, toujours attendrissant.
Une bonne thérapie pour les fans de Ted Lasso
Le reste n’est pas mal non plus avec une galerie de personnages hauts en couleur, dont le meilleur ami gay de Jimmy (campé par un Michael Urie lumineux), sa voisine (habilement jouée par Christa Miller), sa pétillante collègue Gaby (Jessica Williams, épatante) dont les atermoiements sur la vie, l’amour, la mort et le temps qui passe font tantôt sourire, tantôt rire, voire carrément pleurer. Ce n’est peut‑être pas la comédie de l’année, mais l’espace de quelques répliques et de scènes très drôles, on retrouve l’esprit et la bienveillance des meilleurs épisodes de Ted Lasso. Bref, une bonne thérapie pour tous les fans en manque.