Shorta
Banlieue de Copenhague, de nos jours. Plongé dans le coma, un adolescent ne survivra pas aux blessures imputées à une bavure policière. Tandis qu’ils effectuent une patrouille de routine, Jens (Simon Sears) et Mike (Jacob Lohmann) sont confrontés à une vague de violence sans précédent.
Inscrit dans la grande tradition du home invasion (partiellement à ciel ouvert dans ce cas), le premier film du tandem danois Frederik Louis Hviidet et Anders Olholm va chercher du côté de John Carpenter pour son concentré d’adrénaline et de tension pure.
Piégés dans des blocs de béton, les deux flics pourtant chevronnés luttent contre des assaillants innombrables et imprévisibles, tout comme la poignée de personnages reclus dans un commissariat de Los Angeles dans le chef‑d’œuvre de 1976, Assaut. Si ce n’est qu’encerclé par les tours de la cité, le binôme trace bientôt son propre itinéraire de survie. Humaniste et plus mesuré que son acolyte, Jens tranche avec un coéquipier regrettablement monolithique. L’un des points faibles du film.