par Cédric Melon
17 mai 2016 - 09h00

Sherlock : l'effroyable mariée

VO
The Abominable Bride
année
2015
Créateurs
InterprètesBenedict Cumberbatch, Martin Freeman, Una Stubbs, Rupert Graves, Andrew Scott
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

Ce nouvel épisode de Sherlock, intitulé L'abominable mariée et toujours écrit par Mark Gattis (Hercule Poirot) et Steven Moffat (Doctor Who), a pour particularité de plonger nos deux héros en 1895, en pleine époque victorienne. Un épisode spécial qui s'intercale entre la troisième et quatrième saison (actuellement en tournage) de la série. Et surtout premier de la saga à renouer avec l'époque du personnage (1870) imaginé par Sir Arthur Conan Doyle, alors que nos deux héros sont d'habitude de gros utilisateurs de smartphones !

Tout commence par la rencontre inattendue entre le détective Sherlock Holmes (Benedict Cumberbatch) et un ancien médecin militaire, le docteur Watson (Martin Freeman). Très vite, le duo se retrouve confronté à une première affaire qui flirte avec le surnaturel. Mais contrairement à ce qu'on aurait pu imaginer, l'épisode n'est pas entièrement d'époque. Impossible d'en dire plus…

Une fois de plus, Benedict Cumberbatch se glisse avec une facilité déconcertante dans la peau du personnage. L'épisode est à son image : audacieux et truculent. Les clins d'œil aux fans nombreux. Seul petit bémol, une mécanique similaire aux précédents épisodes, un peu trop visible et quelques raccourcis scénaristiques alambiqués. Pourquoi faire systématiquement compliqué quand on peut faire simple ? Cet épisode, presque parfait, aurait gagné en clarté.

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The Abominable Bride
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
03/06/2016
image
BD-50, 90', zone B
1.78
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 2.0
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français imposé sur la VO
8
10
image
Une belle mise en époque, hommage tout en légèreté aux romans de Sir Arthur Conan Doyle. Et il fallait bien toute la puissance et la précision (sur les visages notamment) de la HD pour jouer comme cela avec les clairs‑obscurs, les nombreuses scènes très sombres et tous les recoins des décors cossus. Beaucoup de difficultés à affronter pour une image… défi relevé.
8
10
son
Pas la grosse armada, de l'épure, mais beaucoup d'efficacité, surtout en VO. Le 5.1 apporte vraiment une ambiance arrière bienvenue faite de bruits sourds sur les scènes inquiétantes et de musique délicate le reste du temps. En VF 2.0 (bons doublages, c'est à noter), les dialogues sonnent bien. Mais tout est plus plat, moins ample.
8
10
bonus
- Mark Gatiss : une étude de Sherlock (29')
- Mark Gatiss : journal de production (5')
- Création de l’univers visuel : huit modules (29')
- Entretien avec les scénaristes (4')
- Sherlockologie (20')
Il y a de quoi faire et cela fait plaisir ! La petite caméra embarquée de Mark Gatiss pendant une journée de tournage (sorte de « vis ma vie de créateur ») montre bien l'ambiance décontractée qui règne sur le plateau, l'humour anglais n'étant jamais bien loin. Les autres modules reviennent sur cette série résolument contemporaine, sa création (lieux de tournage, décors, aspect visuel) et l'analyse des romans d'origine (« Sherlockologie »). Enfin, la conversation entre Mark Gatiss et Steven Moffat (en chaussettes !) rappelle les raisons du succès : ambiance, rythme effréné, scénarios de qualité, magie du duo de comédiens. Bravo FranceTV !
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